Duo Concarneau
Cette fois, c’est en double que le 512 a pris la mer pour la Duo Concarneau ! Le départ devait avoir lieu jeudi 24 septembre mais les fortes conditions de mer et de vent ont forcés l’organisation à revoir le programme.
Quelques bords de vitesse en baie de Concarneau ont été organisés vendredi 25 septembre et le départ de la vraie course a été donné le samedi 25 septembre.
Bien que très motivés, notre sortie du vendredi s’est soldée par un gros départ et une poulie de bastaque explosée. Il valait mieux que ça pète là que sur la grande course. De toutes façons, les bords de vitesse ne comptait pas au classement et n’étaient organisés que pour la rigolade. De la rigolade, on en a eu quand même un peu, mais s’en ai suivi un arrêt dans une vague, le mât qui tire fort vers l’avant, la poulie de bastaque qui explose, un départ au lof, obligé de larguer la drisse de spi pour redresser le bateau, un chalut du spi, un empannage en catastrophe pour ne pas naviguer sur le spi, ranger le spi trempé dans son sac et rentrer au près à Concarneau la queue entre les jambes.
Samedi midi, nous sommes partis pour la Duo Concarneau raccourci à un peu moins 150 milles. Après la pétole du matin dans la grisaille, le ciel s’est dégagé pour laisser entrer au large de Groix, un formidable vent de Nord qui a nous propulsé sous spi à Belle-Ile. Formidablement froid aussi, puisqu’une fois le soleil couché à l’Ouest de Belle-Ile, on a enfilé un par un les doudounes pour ne pas finir congelés en remontant au près vers Groix.
Le jour s’est levé, alors que nous étions au large des Glénans. On a enroulé la balise de La Voleuse et on a filé à Concarneau, épuisés, finir notre nuit au ponton.
Du point de vue du classement, on peut être fiers d’avoir laissé tous les Minis pointus derrière nous, sauf un certain Damien Cloarec, figariste connu et reconnu, avec son acolyte de la baie de Morlaix qui nous ont échappés.